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Porte Perrière

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Mise à jour le 02/27/2017
par Christophe BENOIT
porte perrière à Annecy

Porte Perrière depuis l’extérieur des remparts

Pour se protéger des attaques extérieures, l’Annecy du moyen-âge disposait d’une enceinte fortifiée. Pour rentrer et sortir de la cité, il fallait emprunter des passages protégés et payer une taxe. De ces passages clés, il en reste peu et la porte Perrière en est un des exemples encore debout et peu modifié par le temps.

Donnant sur les routes en provenance d’Italie, du col du Petit Saint Bernard mais aussi de Faverges et d’Albertville plus proche, la porta insule (que tout le monde appelle porte Perrière) était le passage obligé pour les voyageurs et les commerçants qui arrivaient depuis la rive gauche du lac. Connue dès 1337 (mais certainement érigée plus tôt), cette entrée dans la ville fortifiée d’Annecy délimite le Sud Est de la ville. Au delà, un faubourg se construit peu à peu en dehors de l’enceinte de la ville et existe toujours aujourd’hui. Les maisons, pas forcément très solides sont même détruites au début du 20ème siècle.

La porte en elle-même fait partie d’un puzzle architectural qui relie l’enceinte du château aux maisons attenantes. Étroite et pas très haute, la porte de style roman est massive et surmontée de mâchicoulis de chaque côté du passage. Au dessus de la porte (côté extérieur), on retrouve le blason de la ville incrusté dans le mur : un poisson.

Au dessus, et un peu en retrait, la tour du château du même nom surveillait les allées et venues en direction de la porte Perrière.

La porte Perrière, une des portes d’Annecy

La Porte Perrière de nuit

La Porte Perrière de nuit

Sur ce trajet à fort passage, commerçants et artisans avaient ouverts leurs échoppes, travaillaient et exposaient à même le pavé. À l’intérieur de la ville, les commerçants travaillaient sous les arcades, ce qui n’était pas le cas dans les faubourgs. La différence est bien visible dès que l’on franchit la porte Perrière.

Véritable point névralgique pour la ville du moyen-âge la porte Perrière donne directement sur une des artères de la cité : longeant le gros rocher sur lequel est bâtit le château, la Grande Charrière se nomme désormais Rue Perrière.

De l’autre côté des remparts, côté extérieur, l’impasse du Trippoz, qui monte tout droit en longeant le château était le chemin qui permettait aux seigneurs d’aller jouer au jeu de paume. Flanqué de marches, cet étroit passage permet de rejoindre la demeure des Ducs de Savoie moyennant quelques centaines de mètres forts raides.

À l’opposé, plus large et bien plate, la rue se poursuit en Faubourg des Annonciades et permet de rejoindre le lac via la Rue de la Providence. Entre les deux, plus large mais pas forcément moins raide, la côte Perrière est la rue la plus dégagée. Avec ses belles façades en bois et son petit parc verdoyant avec vue sur les fortifications du château, c’est un endroit agréable mais qui tire même dans les mollets les plus aguerris.

Ouverts sans restriction, la porte Perrière et ses rues adjacentes se visitent librement. Rares sont les visiteurs qui ne passent pas à côté (de façon volontaire ou non).

 

Informations pratiques

Lieu : Vieille ville, au croisement de la Rue Perrière, du Faubourg des Annonciades et de la Côte Perrière
Date(s) :
Tarif :
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