Son lac aux eaux bleu-vert et ses canaux qui parcourent la vieille ville lui ont donné le surnom de « Venise des Alpes« . Mondialement réputée pour son attrait touristique, la qualité de la vie et ses montagnes alentours, Annecy est aujourd’hui une ville touristique qui a su préserver son charme et son authenticité pour le plus grand plaisir des vacanciers et, qui, en même temps est active et dynamique toute l’année.
Sommaire
Annecy, la Venise des Alpes
La ville d’Annecy a principalement été surnommée « Venise des Alpes » et « Rome des Alpes » et ce, depuis plusieurs siècles. On trouve aussi parfois les surnoms de « Perle des Alpes » et de « Lac bleu ». Le premier est ronflant mais certainement mérité. Le second est lié à un tableau de Paul Cézanne peint lors d’un de ses séjours à Talloires.
Annecy, Venise des Alpes : La ville d’Annecy est très liée à l’eau. Le Thiou, principal exutoire du lac d’Annecy a d’abord servi aux entreprises industrielles (moulins, manufactures, forges…) avant d’être investi par les touristes. Les canaux et le dédale de rues de la vieille ville symbolisent aujourd’hui la ville d’Annecy.
À la différence de Venise, les canaux sont interdits à la navigation et sont en nombre limité : il y en a seulement 2-3 que l’on voit en parcourant la vieille ville et certaines portions sont souterraines.
D’autres villes en France (Colmar, l’Isle sur la Sorgue) et en Europe ont plus de canaux (Bruges) mais dans les Alpes dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres, il n’y a qu’Annecy qui peut être assimilée à une « Petite Venise ».
Annecy, Rome des Alpes : La vie religieuse annécienne a été très fructueuse depuis le Moyen Âge. Sa proximité avec Genève et sa position durant la réforme calviniste, l’implantation de l’évêché et la présence de Saint François de Sales en 1602 en sont quelques exemples.
Histoire de la ville d’Annecy
La plaine lacustre située au Nord du lac d’Annecy est habitée depuis la préhistoire. Plus près des rives du lac, des constructions sur pilotis ont été découvertes notamment au Petit Port à Annecy-le-Vieux et proche de l’île aux Cygnes. Les vestiges les plus anciens datent de 3 millénaires avant JC.
Plus tard de -700 à -400 avant JC, les tribus gauloises des Allobroges investirent les lieux au niveau de la plaine des Fins et peut-être au pied du Semnoz. Descendant des Celtes, les Allobroges s’installent de part et d’autres du Rhône mais ne s’aventurent pas vraiment dans les montagnes et ne vont pas bien plus loin qu’Annecy. Il reste peu de traces mais de cette époque et un chant très connu localement, les Allobroges, évoquant la liberté est entonné lors des cérémonies et différents événements festifs.
Les Allobroges commercent avec l’Italie et sont battus par les romains en -121 avant JC. Ils se romanisent au fil des siècles. Devenue vicus de Boutae, la « cité des bœufs » est fondée en l’an 35. Un théâtre est construit à Annecy, de même qu’un forum, des temples et des thermes. Boutae devient une ville de passage pour le commerce entre Turin et Genève et Faverges et Aix-les-Bains. On trouve aujourd’hui encore la trace de cette époque autour du quartier des Romains.
Les invasions barbares à partir de l’an 200 signent la fin de l’époque romaine pour Annecy. La Sapaudia (Savoie) apparaît vers 400 après JC après que Rome l’ai transmise aux Burgondes. Les habitants délaissent peu à peu la plaine pour se réfugier vers les hauteurs. C’est à cette époque que la colline d’Annecy-le-Vieux est investie par un important domaine agricole.
Ce n’est que plusieurs siècles plus tard, au 11ème siècle qu’est faite mention d’une tour de défense proche du Thiou. C’est le futur château d’Annecy. Sous la protection du château, un gros village avec une église se développe autour de la rivière : c’est Annecy-le-Neuf (qui deviendra Annecy tout court).
Devenue capitale du comté de Genève au 14ème siècle, Annecy voit alors le dernier comte de Genève, Robert né au château d’Annecy en 1342, devenir pape. C’est le Grand Schisme d’Occident et Robert devient l’antipape Clément VII. Annecy est ensuite cédée au comte de Savoie au décès du pape.
Le comté du Genevois est rattaché à la maison de Savoie mais Annecy est un fief relativement autonome en étant plusieurs fois apanage mais c’est du côté de la religion que se prépare le prochain grand événement. Avec la réforme de Calvin à Genève, Annecy se trouve alors sur la ligne de front entre église catholique et église protestante.
François de Sales, évêque de Genève réfugié à Annecy laisse une emprunte très forte sur la vie annécienne mais aussi dans les esprits de son époque dans toute l’Europe. Il contribue à la fondation de la société savante de l’Académie Florimontane et forme l’Ordre de la Visitation avec Jeanne de Chantal. En 1650, la moitié de la ville d’Annecy appartient au clergé. L’influence religieuse de cette époque est très visible aujourd’hui à Annecy.
La révolution française passe par Annecy. La bourgeoisie et le peuple accueillent plutôt bien la révolution mais les choses changent avec les actions menées contre l’église, avec les nouveaux impôts et les nouvelles obligations. C’est aussi à partir de cette époque que l’industrie de la métallurgie et du textile ainsi que le commerce se renforcent. La ville d’Annecy, réputée pour son artisanat, bénéficie de la puissance des « forces motrices » du Thiou.
En 1815, la ville d’Annecy devient Sarde et italienne. De grands chantiers d’urbanismes sont mis en œuvre et la ville commence à ressembler à celle que l’on connaît aujourd’hui : principaux axes routiers, quais, ponts, eau potable, éclairage… la ville se développe et ses différentes manufactures tournent à plein régime. Il y a alors 10000 habitants à Annecy.
En 1860, la ville devient française. Le train arrive quelques années plus tard ainsi que les premiers touristes à partir du début du 20ème siècle. La ville continue de grandir et l’économie est poussée par quelques industries importantes.
Durant la seconde guerre mondiale, la ville est bombardée par les alliés qui visent l’usine de roulements située en plein centre d’Annecy à côté de la gare. À quelques dizaines de kilomètres seulement d’Annecy, le maquis des Glières tient tête aux allemands. La résistance s’organise dans les montagnes et le monument des Glières ainsi que la nécropole de Morette rappellent cet épisode.
À partir des années 1950, Annecy décide de valoriser à la fois son patrimoine historique avec la réhabilitation de la vieille ville et son lac qui menaçait l’asphyxie.
Les canaux d’Annecy
Très liée à l’eau, rempart naturel, ressource naturelle et force de travail, Annecy a été façonnée par cette dernière et son urbanisme en est le témoin. Le lac d’Annecy dispose d’un exutoire, le Thiou qui est alimenté par 2 canaux façonnés par la main de l’homme : le canal du Vassé qui coule sous le Pont des Amours et le Thiou, qui circule entre les bateaux de plaisance avant de se frayer un passage jusqu’au très photogénique Palais de l’Isle.
Le visiteur qui se balade au bord du lac et en vieille est parfois surpris de croiser des canaux qui apparaissent et disparaissent sous les habitations. La ville a peu à peu grignoté de l’espace sur les canaux et d’importantes portions sont désormais recouvertes. En plus d’être recouverts, les plus importants canaux ont aussi été aménagés et flanqués de quais pour pouvoir circuler plus facilement.
Pour maîtriser le flux de l’eau en provenance du lac et pouvoir diriger l’eau avec un débit constant aux différents moulins à eau et industries auparavant installés sur les bords des canaux, l’ingénieur Sadi Carnot, futur président de la République, mit en place un ingénieux système d’écluses de part et d’autres de la vieille ville en 1874. Les plus visibles sont situées Pont Perrière, en amont des vieilles prisons et Quai de l’Évêché mais l’œil attentif distinguera sans problème de nombreux autres ouvrages.
Avant ces travaux autour des canaux, l’exutoire du lac servait de route fluviale pour apporter denrées et marchandises au cœur même de la ville.
Le lac et les annéciens
Le lac d’Annecy n’a pas toujours attiré les annéciens. Il a longtemps été craint et évité car ses rives étaient marécageuses et infestées de moustiques.
Au néolithique, le lac d’Annecy était plus bas qu’aujourd’hui (5 mètres plus bas) et les sites préhistoriques sur pilotis étaient plus proches de la terre ferme. Au fil des siècles, le niveau du lac est remonté et lors du petit âge glaciaire du Moyen-âge, le niveau du lac dépassa même le niveau actuel d’un mètre. Au fil des siècles, il y a eu plusieurs grandes inondations et épisodes de sécheresses.
De fait, à part les familles de pêcheurs, les annéciens préféreraient se tenir à l’écart du lac et appréciaient de construire leurs demeures en hauteur et loin du lac lorsqu’ils le pouvaient. À la place des jardins de l’Europe se trouvait au 16ème siècle un petit quartier de baraques ou les malades contagieux étaient envoyés loin de la foule de la ville…
Le lac commence à être domestiqué avec Sadi Carnot et les grands travaux du 19ème siècle. À cette époque, la circulation sur le lac commence à s’organiser avec des bateaux de transports de marchandises qui relient les différents débarcadères situés sur les rives du lac. C’est aussi en 1873 que la compagnie des bateaux est fondée. Les berges sont peu à peu surélevées, remblayées et construites en dur. Les rives s’assainissent, le Pâquier, le Pont des Amours et les jardins de l’Europe prennent forme et avec les beaux jours le lac commence à attirer un nouveau public séduit par le lac.
Impossible de parler du lac d’Annecy sans parler de sa protection. Depuis les années 1950, face à risque réel d’eutrophisation, le lac est ceinturé par un réseau d’assainissement qui empêche les eaux usées de finir dans le lac. La démarche de protection et de traitement des eaux usées du lac d’Annecy était visionnaire et précurseur à l’époque. Elle vaut au lac le surnom de lac le plus pur d’Europe.
La vieille ville d’Annecy
La vieille ville d’Annecy avec ses traboules, ruelles, allées, passages cachés et enchevêtrement de maisons sont caractéristiques. Ces différents passages, même s’ils sont parfois sombres, font la joie des visiteurs et sont quotidiennement utilisés par les annéciens. Ils permettent de se rendre facilement, rapidement et au sec d’un point à l’autre de la vieille ville.
Construite à proximité de l’éperon rocheux sur lequel est bâti le château d’Annecy, la vieille ville est d’abord construite en bois autour du Thiou dès le 11ème siècle. Plusieurs incendies la détruisent au fil des siècles, le dernier datant du 20ème siècle. La pierre remplace peu à peu le bois et de très belles arches abritent des passages protégés permettant dès le 17ème siècle de circuler sans craindre la pluie. La rue Sainte-Claire en est le parfait exemple.
On retrouve aujourd’hui encore les restes des remparts moyenâgeux (porte Sainte Claire, porte et côte Perrière) qui offraient une protection contre les envahisseurs. La vieille ville était construite à l’intérieur de ces remparts et il n’en reste quasiment plus rien même s’ils ont été détruits relativement récemment au début du 19ème siècle. La ville neuve et moderne s’est construite à l’extérieur des remparts.
Les ponts font aussi de l’ADN de la vieille ville d’Annecy. Point de collecte de taxe pour les plus anciens, ils sont d’abord construits en bois. Certains accueillent même des habitations ainsi qu’une chapelle. Aujourd’hui, tous sont en pierre et leurs noms se sont stabilisés. Le Pont Morens, par exemple, est le premier pont en pierre de la ville. Comme il est solide, plusieurs maisons jusqu’à 3 étages sont érigées au-dessus. L’ensemble d’habitations, surnommé « château branlant » en dit long sur la qualité de la construction. Finalement, pour ouvrir la perspective, ces maisons sur pont sont détruites au 19ème siècle.
Mais la vieille ville d’Annecy c’est aussi de belles façades colorées et les ocres, roses, verts, jaunes égayent les murs des maisons historiques qui ne sont pas sans rappeler l’Italie voisine. Annecy a d’ailleurs sarde de 1815 à 1860, à l’époque ou d’importants travaux architecturaux et de modernisation ont été entrepris.
Enfin, la vieille ville ne peut être dissociée de ces différents monuments :
- les églises de la vieille ville : église Saint-Maurice, cathédrale Saint-Pierre, église Saint-François de Sales, église Notre-Dame de Liesse ;
- les différentes fontaines et points d’eau ;
- le conservatoire d’Art et d’Histoire, différents hôtels particuliers, de belles façades historiques de magasins, la maison Lambert ;
- le château et les vieilles prisons.
Annecy, porte des Alpes
Situé en bordure des massifs des Bauges et des Aravis, Annecy est la dernière grande aire urbaine régionale avant la montagne. Au Sud-Ouest se trouve le lac du Bourget avec Aix-les-Bains et Chambéry. Au Nord, Genève. Ces agglomérations forment le sillon alpin. À l’Ouest, ce sont les Préalpes avec de beaux paysages vallonnés jusqu’au Rhône. Du Sud-Ouest au Nord-Est, c’est la montagne.
Les Bauges occupent la face Ouest du lac. À l’Est, les Bornes et les Aravis sont la porte d’entrée vers les stations de ski les plus réputées localement. Au bout du lac, au Sud, c’est le Val d’Arly qui permet de rejoindre le Beaufortain et la Savoie. En poussant un peu plus loin à l’Est, la vallée de l’Arve, le Chablais et Chamonix s’étendent majestueusement et ferment l’horizon.
Annecy est située depuis l’époque gallo-romaine sur une route commerçante qui relie la vallée du Rhône à la Suisse et à l’Italie. Les habitants des montagnes descendaient parfois jusqu’à Annecy pour les grandes foires (foire de la Saint-André) pour vendre leur production et remonter avec du matériel introuvable en montagne. Aujourd’hui, avec le tourisme, la montagne n’est plus crainte et les sommets sont prisés surtout en hiver mais de plus en plus aussi en été.
Annecy et le tourisme
Très touristique, la vieille ville et ses rues piétonnes (rue Sainte Claire, rue Carnot, rue Royale) ainsi que les vieilles prisons et le château sont des lieux incontournables pour tout visiteur. Les canaux ainsi que les nombreux restaurants et boutiques complètent une offre touristique déjà très bien pourvue. Mais Annecy, c’est aussi le lac avec ses activités, ses points de vue et ses promenades : port de plaisance, plages et de nombreuses balades et parcs (Pâquier, Albigny, Marquisats, jardins de l’Europe) bordent les bords du lac.
Le tourisme annécien aujourd’hui
Les activités touristiques de plein air sont importantes : sur l’eau (ski nautique, wakeboard, kitesurf, croisières, voile, baignade), dans les airs (parapente) et sur la terre ferme aussi bien en été (randonnée, vélo, escalade) qu’en hiver (ski, luge)… En cas de mauvais temps, repli vers les musées et sites patrimoniaux d’Annecy. Et si vraiment le mauvais temps se fait trop insistant, il est toujours possible de prévoir des excursions jusqu’à Aix-les-Bains, Chambéry, Genève ou Chamonix qui complètent l’offre culturelle.
L’attrait d’Annecy est saisonnier et c’est en été que les visiteurs viennent sur les rives du lac d’Annecy. En hiver, ce sont les massifs proches des Aravis et des Bauges qui attirent les adeptes de paysages et de sports d’hiver.
Les professionnels ne sont pas exclus car Annecy dispose de très beaux lieux pour organiser séminaires, team-building et conférences à destination des entreprises : l’Impérial Palace est un des premiers noms à venir à l’esprit mais de nombreux établissements hôteliers et prestataires spécialisés proposent des proposent des prestations à destination des professionnels.
Annecy, ville touristique depuis plus de 100 ans
Pour répondre à la forte demande et à la pression touristique, Annecy s’est adaptée depuis plus de 50 ans. La protection du lac a été un des grands défis qui a permis d’obtenir le lac le plus pur d’Europe. Les visiteurs venaient cependant sur Annecy depuis bien plus longtemps et les premiers aménagements datent de plus de 100 ans. Le syndicat d’initiative est d’ailleurs créé en 1895.
Les bateaux de croisières parcouraient déjà le lac et le France, bateau à aube emblématique, est mis à l’eau en 1909. Ce n’est pas le premier, la Couronne de Savoie sillonnait déjà le lac depuis 1861. Les cars touristiques PLM s’arrêtaient sur les rives du lac et il reste de très belles affiches édités par le voyagiste mettant en avant les attraits du lac d’Annecy. Il y a même eu un service d’hydravion sur le lac. La plage de l’Impérial, pour sa part, est ouverte au public en 1935.
Il n’y a pas que sur le lac que le tourisme annécien se matérialise : les hôtels sortent de terre et l’Impérial Palace tout comme le Palace de Menthon sont érigés au début du 20ème siècle. Du côté de l’anse de Talloires, les célébrités appréciaient (et apprécient toujours) la tranquillité des lieux et la beauté des paysages. Du côté de Veyrier, un téléphérique fût construit : il permettait de relier le sommet du Mont-Veyrier en 7 minutes. Aujourd’hui détruit, c’était une des installations touristiques les plus visitées de Haute-Savoie.
Grandes manifestations d’Annecy
Chaque année, Annecy et le lac d’Annecy accueillent de nombreuses manifestations. Certaines sont d’envergure nationale ou internationale :
- Le Carnaval vénitien à la fin de l’hiver ;
- Le Festival International du Film d’Animation au mois de juin ;
- La Fête du lac d’Annecy : spectacle pyrotechnique se tenant le premier samedi du mois d’août ;
- Le Retour des Alpages à l’automne ;
- La Foire de la Saint-André au mois de décembre.
De grandes manifestations sportives se déroulent sur Annecy du printemps à l’automne. Certaines sont récurrentes et sont solidement installées dans l’agenda local comme le marathon du lac d’Annecy ou le tournoi de volley du Pâquier, d’autres sont ponctuelles ou plus récentes : c’est le cas des compétitions de trail ou de paddle.
Patrimoine annécien
Ville chargée d’histoire, Annecy comporte plus de 20 monuments classés. Certains sont incontournables et peuvent se visiter mais d’autres ne se visitent pas et il est facile de passer à côté sans s’en rendre compte. Mais il n’y a pas que de vieilles pierres à visiter et les vacanciers apprécient notamment :
- Le château d’Annecy ;
- Les vieilles prisons ;
- Les ponts, les fontaines et les canaux de la vieille ville ;
- Les églises de la vieille ville et la basilique de la Visitation ;
- Le clocher d’Annecy-le-Vieux ;
- Le balustre d’Or de Rousseau ;
- Le conservatoire d’Art et d’Histoire ;
- Les parcs et les quais : jardins de l’Europe, parc Charles Bosson (parc de l’Impérial).
Quand venir visiter Annecy ?
La meilleure période pour aller à Annecy est en été. C’est en tous cas ce que font la majorité des visiteurs qui viennent sur place pour profiter de l’été en Haute-Savoie et apprécier les activités extérieures de montagne et les activités du lac d’Annecy. Mais les montagnes sont aussi très agréables en hiver et plusieurs stations de ski se trouvent à moins d’une heure de route du centre d’Annecy.
Localisation d’Annecy
Sur une carte de France, Annecy se trouve à l’Est du pays entre Lyon et Genève. Plus précisément, Annecy est à 150km de Lyon et à 40km de Genève. Le lac du Bourget et Aix-les-Bains sont à 35km tandis que Grenoble est à 100km. Chamonix et le Mont-Blanc sont situés eux aussi à 100km d’Annecy. Au Nord, Bourg-en-Bresse est à 130km.
Toutes ces destinations sont reliées à Annecy par l’autoroute (A40, A41, A410, A43) et sont accessibles en 30 minutes pour Genève et Aix-les-Bains jusqu’à 1h30 pour Lyon et Bourg-en-Bresse (voir le détail des distances et durées ici). Le train vient jusqu’au centre d’Annecy et le TGV relie Paris tous les jours. Il y a un aéroport sur Annecy mais il n’accueille pas les vols commerciaux. Pour venir par les airs, il faut atterrir à Genève, Lyon ou Grenoble. Tous les détails pour venir à Annecy sont résumés ici.
Se loger à Annecy pour les vacances
La destination « Lac d’Annecy » ne se résume pas à Annecy mais si vous décidez de poser vos valises à Annecy même, l’offre d’hébergements sera majoritairement urbaine. Les quartiers les plus recherchés se situent en vieille ville, du côté des Marquisats (en direction de Sevrier, face Ouest du lac d’Annecy) et dans le triangle d’Or (un triangle imaginaire entre la Mairie, les Galeries Lafayette et l’Impérial Palace). Dans ces 3 secteurs se trouvent principalement des hôtels et des locations de logements meublés. L’ambiance sera urbaine. En vieille ville, elle sera, en plus, animée.
En s’éloignant des quartiers les plus prisés, l’offre de logements ressemble à ce que l’on trouve dans n’importe quelle autre ville : hôtels, logements complets et chambres chez l’habitant. Les prix sont moins élevés qu’en hyper-centre mais cela permet aussi de se garer plus facilement. En s’éloignant encore un peu plus du lac, l’ambiance devient plus tranquille et la nature s’invite de nouveau dans le paysage.
Bon à savoir :
- Les chambres et les logements de vacances avec vue sur le lac ou sur les canaux sont rares et recherchés ;
- Si vous décidez de loger en vieille ville, il faudra prévoir de porter votre valise et accepter de vous garer à quelques centaines de mètres : certaines rues sont piétonnes ou sont contraignantes pour le stationnement ;
- À Annecy, les grandes maisons avec piscine sont rares. On les trouve plutôt sur les rives du lac. Néanmoins certains hébergements disposent de piscine ou spa ;
- Pas le choix, en été, il faut réserver en avance.
Pour compléter les solutions d’hébergements possibles pour les vacances, il y a quelques très beaux établissements avec prestations haut de gamme, plusieurs hébergements collectifs dont une auberge de jeunesse, quelques résidences locatives ainsi que quelques résidences de tourisme et maisons d’hôtes. Enfin, il y a aussi le camping municipal situé à quelques centaines de mètre du centre historique sur les pentes arborées du Semnoz.
Se déplacer à Annecy pendant les vacances
Avec un pied à terre dans l’hypercentre d’Annecy, pas besoin de moyen de transport : tout peut se faire à pied. Pour celles et ceux qui sont logés un peu plus loin, deux solutions sont à privilégier :
- prendre le bus : le réseau fonctionne bien et les bus sont fréquents ;
- se déplacer à vélo : les loueurs d’hébergement proposent parfois cette solution et les pistes et voies cyclables sont nombreuses.
Se déplacer en voiture n’est pas la meilleure idée sauf pour aller loin et à condition d’éviter les bords du lac. Stationnements payants, ralentissements et bouchons… la voiture n’est pas le moyen de transport idéal pour les vacances à Annecy…
Vivre à Annecy aujourd’hui
La ville d’Annecy est dynamique et attire aussi bien les vacanciers que les travailleurs qui souhaitent bénéficier de l’économie locale tirée vers le haut par les échanges avec la Suisse voisine, le tourisme de montagne, un secteur des services développé et une industrie high-tech. Sans être une ville étudiante majeure, Annecy n’a pas à rougir de son offre de formation variée et pointue. Les plus grosses entreprises locales sont NTN, Maped, Salomon, Entremont, Millet, Fusalp, Dassault, Stäubli, Tefal, Alcatel, Sopra…
Il fait bon vivre à Annecy. Qualité de vie, environnement, activités sportives et culturelles, économie, emploi, charme de la vieille ville… Tous les indicateurs sont au vert sauf un : le coût du logement qui rivalise avec les prix que l’on trouve en bord de mer dans les stations les plus réputés et en région parisienne. L’attrait économique et le cadre de vie d’Annecy sont souvent pris pour exemple et cités dans les classements des meilleures villes de France. En conséquence, chaque année la population du bassin annécien augmente et la ville doit sans cesse s’adapter.
L’immobilier à Annecy est un secteur en tension : les prix de l’immobilier augmentent et les problématiques du logement se font plus importantes. Le visage de la ville évolue lui aussi et les maisons sont peu à peu remplacées par des immeubles.
La ville s’est tellement étendue que les limites avec les autres villes sont devenues flous. Tant et si bien que la ville d’Annecy a fusionné avec ses communes les plus proches en 2017. C’est ainsi que Annecy-le-Vieux, Cran-Gevrier, Seynod, Pringy et Meythet sont désormais « communes déléguées » de la nouvelle ville d’Annecy.
En périphérie d’Annecy se trouvent les villes et villages de la seconde couronne. Auparavant ruraux, ces villes et villages se font petit à petit grignoter par l’urbanisation contrôlée – mais néanmoins à marche forcée – nécessaire pour concilier croissance et préservation des atouts locaux. Cette croissance entraîne des tensions localement mais ne nuit pas à l’attrait de la région annécienne.
Aujourd’hui, Annecy est la principale ville et la préfecture du département de la Haute-Savoie. Elle accueille 130000 habitants et l’agglomération d’Annecy en recense 210000. Les habitants d’Annecy sont appelés les annéciens et les annéciennes et le code postal de la ville est le 74000. Les communes déléguées ont gardé leurs codes postaux précédents (74370, 74600, 74940, 74960).